Abidjan (Côte d’Ivoire), le 16 février 2024 – Alors que la 34è édition de la Coupe d’Afrique des Nations de Football vient de s’achever, les réactions fusent de partout pour apprécier l’organisation et l’engouement de cette édition.
« La Côte d’Ivoire vient de réaliser avec succès, mieux avec brio l’une des CAN les mieux organisées sur le continent ». Non, ce n’est pas un propos chauvin, c’est plutôt le Président de la CAF, le sud africain Patrice Motsepe qui le dit, tant les chiffres relatifs à cette 34e édition de la plus grand-messe du football africain sont évocateurs.
Mais ce qui nous interpelle ici, c’est bien la victoire de la diplomatie révélée par deux nations unies depuis leurs indépendances et qui aujourd’hui le sont davantage grâce au sport, le football.
La Côte d’Ivoire, pays organisateur qui était sur le point de sortir de la compétition dès les phases de poules s’est vue ressuscitée et maintenue en vie grâce au Royaume du Maroc.
Pour longtemps encore et pour toujours, le but salvateur du milieu de terrain Hakim Ziyech restera dans la mémoire collective de 30 millions d’ivoiriens. Et que dire du peuple marocain qui a célébré par la même occasion la qualification des éléphants en huitième de finale de la compétition malgré la blessure de son buteur – sauveur.
La suite de l’histoire nous la connaissons tous, éliminé en huitième de finale, le Maroc a été honoré par la Côte d’Ivoire qui au bout de plusieurs sacrifices a finit par remporter le trophée en écartant de son chemin le Sénégal, champion en titre en huitième de finale, avant de balayer la très joueuse équipe du Mali en quart de finale, une équipe qui n’était pas à Bouaké en victime résignée.
La meurtrie RDC malade de la situation de sa population à Goma dans le Kivu n’aura pas résisté bien longtemps au coup de boutoir des éléphants qui se hissèrent en finale devant un conquérant Nigeria qui a finalement sombré dans la bouillante pression du Stade Olympique Allassane Ouattara d’Ebimpé devant des pachydermes fouettés dans leur orgueil.
Le drapeau marocain porté par le capitaine des éléphants Max Alain Gradel n’était que le symbole de cette diplomatie gagnante initiée par le Roi Hassan 2 et Le Président Félix Houphouët Boigny. Laquelle est aujourd’hui perpétuée par le Roi Mohamed 6 et le Président Alassane Ouattara.
AK/LBD
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